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Un tour du monde financé grâce à la revente d’objets oubliés

Nathalie

Par Nathalie

Le 7 août 2025

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Comment un simple tri d’objets inutilisés a permis de parcourir la planète

Qui n’a jamais rêvé de sillonner le globe, sac sur le dos, à la découverte de nouveaux horizons ? Mais souvent, une question freine les envies d’aventure : comment financer une telle escapade ? Certains misent sur l’épargne, d’autres sur des petits boulots, mais il existe une méthode originale qui a bouleversé la vie de nombreux voyageurs : financer un tour du monde grâce à la revente d’objets oubliés. Cette approche ingénieuse redonne de la valeur à ce que l’on croyait sans importance, tout en ouvrant la voie au voyage de ses rêves. Plongeons dans cette aventure où chaque objet dormant dans nos placards devient un billet vers l’ailleurs.

Le déclic : donner une seconde vie à l’inutile pour réaliser un rêve

Tout commence souvent par une prise de conscience. Qui n’a jamais accumulé, au fil des ans, des objets dans ses armoires, au grenier ou au fond d’un tiroir ? Vêtements trop petits, gadgets électroniques démodés, livres déjà lus… La plupart du temps, ces affaires encombrent l’espace et restent inutilisées. Pour certains, l’idée de s’en séparer est synonyme de perte, mais pour d’autres, cela marque le début d’une émancipation. L’histoire de Camille, jeune trentenaire originaire de Lyon, illustre parfaitement ce basculement mental : quelques semaines après avoir décidé de faire le tour du monde, elle réalise que son principal obstacle, le budget, pourrait être résolu en revendant ce qu’elle n’utilise pas.

Cette révélation, anodine mais essentielle, s’accompagne souvent d’un sentiment de libération. En débarrassant son intérieur, on fait aussi le tri dans son esprit, on prépare le terrain pour accueillir de nouvelles expériences. Les plateformes de revente, les vide-greniers, ou même les réseaux sociaux favorisent désormais la cession de biens d’occasion, rendant le processus accessible à tous. Cette dynamique fait naître non seulement un regain d’espace chez soi, mais aussi un pécule permettant d’esquisser les premiers contours d’un projet de voyage.

Camille n’est pas un cas isolé. Partout dans le monde, des voyageurs partagent ce même constat : sous-estimer la valeur potentielle de leurs possessions est une erreur courante. Mais une fois le pas franchi, chaque vente, aussi modeste soit-elle, contribue à la constitution d’un budget précieux et à la réalisation d’un grand rêve : partir explorer la planète.

Organiser la revente : mode d’emploi d’un budget-voyage réussi

De l’inventaire à la mise en ligne : chaque détail compte

La première étape pour financer un tour du monde grâce à la revente d’objets consiste à dresser un inventaire précis. Il ne s’agit pas seulement de se débarrasser de ce qui ne sert plus, mais d’identifier, parmi toutes ses affaires, celles ayant une réelle valeur sur le marché de l’occasion. Smartphones ou tablettes en bon état, vêtements de marque, électroménager funcional, jeux de société complets… La liste peut être longue. Pour optimiser cette démarche, il est judicieux de catégoriser ses biens par type ou par potentiel de revente.

Une fois l’inventaire achevé, la préparation des annonces devient cruciale. Des photos soignées, des descriptions précises et honnêtes, un prix adapté au marché : ces éléments favorisent des transactions rapides et sans mauvaise surprise. Camille, par exemple, a consacré une semaine entière à tout photographier et rédiger une centaine d’annonces, jonglant entre LeBonCoin, Vinted, Facebook Marketplace et des groupes de troc locaux.

Contrairement aux idées reçues, même les petits objets peuvent s’avérer rentables lorsque les ventes s’accumulent. Un simple lot de livres scolaires, un vieux vélo retrouvé au garage ou une cafetière inutilisée peuvent générer chacun quelques dizaines d’euros. Mis bout à bout, ces sommes atteignent rapidement un montant significatif, parfois suffisant pour financer un billet d’avion ou les premiers mois d’un voyage.

Quand la revente devient un défi personnel et un mode de vie

L’effet boule de neige et l’apprentissage de la sobriété matérielle

Au fil des ventes, une dynamique positive se met en place. Vendre, puis voir l’argent s’accumuler, stimule la motivation : très vite, cela devient un véritable challenge personnel. Certains voyageurs racontent même que cette aventure de revente devient, à son tour, une formidable expérience de vie. Celui ou celle qui s’est lancé se prend au jeu : « Que puis-je encore vendre ? De quoi puis-je me défaire sans le moindre regret ? »

Le processus amène ainsi à réfléchir sur sa relation aux objets et à l’essentiel. Camille, par exemple, confiait :

« J’ai totalement changé ma manière de consommer. À force de trier, vendre, organiser, j’ai réalisé que je possédais beaucoup plus que nécessaire. Mon voyage n’aurait eu aucun sens si j’étais partie sans faire ce grand ménage intérieur. »

Ce détachement progressif de la possession matérielle n’est pas anodin. Il prépare mentalement au mode de vie nomade, où il faut voyager léger, s’adapter, faire preuve de créativité. De plus, ce travail de revente, souvent accompagné d’échanges avec les acheteurs, permet de s’ouvrir aux autres, de partager des anecdotes, et de s’entraîner à la négociation. Pour certains, c’est même le point de départ d’une nouvelle philosophie : privilégier l’expérience à l’accumulation.

Premiers pas autour du monde : quand chaque euro compte

Un budget transformé et une aventure déjà entamée

Le jour du départ arrive, et regarder son compte en banque gonflé par la revente d’objets procure une grande satisfaction. Mais comment optimiser ce budget ? De nombreux voyageurs choisissent une stratégie adaptée à leur projet : certains privilégient l’Asie du Sud-Est, réputée pour son faible coût de la vie, tandis que d’autres préfèrent tenter l’aventure sur les routes d’Amérique latine ou en Océanie. Grâce à un capital de départ constitué par la revente, il devient plus facile de planifier les grandes étapes et d’aborder sereinement les premières dépenses (transport, visa, équipement, assurances…).

Camille, par exemple, après avoir vendu pour près de 3 000 € de biens, est partie six mois en Asie, utilisant son pactole pour couvrir l’essentiel de ses frais de voyage. Elle se rappelle :

« Chaque achat sur place me rappelait les objets que j’avais laissés derrière moi, et la chance d’être là grâce à eux. »
Et cette prise de conscience incite à la générosité. Beaucoup redistribuent à leur tour des affaires ou apportent leur aide en voyage. La revente n’est plus seulement une source de financement, c’est un état d’esprit qui accompagne le voyageur sur la route et bien au-delà.

Les dessous de la revente : aspects pratiques, fiscalité et sécurité

Si la revente d’objets d’occasion offre de formidables opportunités, elle implique aussi quelques précautions à connaître. D’un point de vue pratique, il faut gérer la logistique des expéditions (envoi postal, remise en mains propres), surveiller les éventuelles arnaques, et conserver des preuves de transaction. Pour les articles de forte valeur (informatique, bijoux…), mieux vaut privilégier une rencontre en lieu public ou utiliser des plateformes sécurisées.

Du côté fiscal, la revente ponctuelle de biens personnels n’a pas de conséquences majeures pour un particulier, tant que la démarche ne relève pas d’une activité professionnelle. Cependant, certains seuils existent : si les ventes dépassent un certain montant annuel, ou si elles concernent du matériel précieux, il peut être nécessaire de déclarer les gains. Mieux vaut se renseigner auprès des services compétents ou des sites officiels pour éviter toute mauvaise surprise.

Enfin, la résilience s’impose : vendre prend du temps. Certaines affaires partent en quelques heures, d’autres patientent des semaines. La patience et l’organisation sont donc les clés pour optimiser cette ressource et garantir un budget solide à l’heure du départ.

L’après-voyage : un regard neuf sur la consommation

À leur retour, de nombreux globe-trotteurs témoignent d’un changement radical dans leur rapport à la consommation. Après avoir vu combien la légèreté matérielle favorise la liberté, ils hésitent à remplir à nouveau leurs étagères. Camille dit :

« J’ai appris à acheter moins, mais mieux. Je réfléchis avant chaque achat, car je sais qu’un objet aujourd’hui inutile est potentiellement un frein à ma prochaine aventure. »

Certains voyagent une deuxième fois, utilisant le même principe pour reconstituer un nouveau budget. D’autres transmettent cette expérience autour d’eux, réveillant chez leurs proches une autre manière de consommer. Les plateformes d’échange et de vente d’occasion participent ainsi à une économie circulaire, responsable et créative.

Au-delà du projet personnel, revendre ses objets inutilisés pour voyager contribue à lutter contre le gaspillage, encourage la seconde main et favorise les rencontres humaines. Cette démarche, granularité après granularité, modèle un nouveau rapport au monde et prouve que chaque rêve est à portée… de vide-placard s’il s’accompagne d’un zeste de volonté et beaucoup d’ingéniosité.

Se lancer dans un tour du monde grâce à la revente d’objets oubliés, c’est bien plus qu’une solution de financement : c’est un cheminement vers une forme de liberté et une consommation plus éclairée. Chaque nouvel acquéreur d’un de vos anciens objets devient, à sa façon, un compagnon de route, participant à la réalisation de votre projet. Au-delà de l’aventure, cette philosophie permet de voyager le cœur et l’esprit légers, et d’oser passer à l’action, là où beaucoup ne font que rêver. Alors, pourquoi ne pas tenter l’expérience ? Un simple tri chez soi pourrait bien être le premier pas vers le voyage de votre vie.

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